Nouvelle cuisine

Figée dans une atmosphère sombre et un espace encombré, la cuisine de cette maison des années 30 réaménagée dans les années 70 avait difficilement vieilli. Sa vocation première étant d’être pleine de vie, au coeur des galopades des enfants, des créations culinaires et des moments de partage quotidiens, son état ne permettait pas l’épanouissement de tous ces joyeux moments.

Ouvrir en grand la séparation qui avait été faite entre la maison d’origine et une extension ultérieure était un premier pas vers l’unification des deux espaces qui divisaient la cuisine. La relier au jardin en repensant les menuiseries extérieures et faire pénétrer la lumière naturelle au maximum en partie centrale en ajoutant une fenêtre de toit, un second pas vers la clarté.

Concocter des petits plats, à plusieurs, en bavardant face à face avec tous les ustensiles sous la main, l’évier non loin, le four et les feux à portée de bras ont été les ingrédients qui ont conduit à penser la disposition des meubles en frêne-olivier dessinés tous sur mesure pour convenir à cette unisson.

Auprès des fenêtres, baignée dans l’endroit le plus lumineux, une banquette-coffre en L adossée contre une cimaise en châtaignier a trouvé sa place autour d’une table en marbre. Sur les murs, des enduits à la terre, clairs, participent à adoucir ce petit coin des repos et des repas.

L’envie était grande de revoir le décor et c’est finalement tout un milieu qui s’est progressivement révélé jusqu’au jour venu de sa renaissance.